Lever: 8h30
Pages tapées: 21
Last Chronicle of Barset : 750/984 (et comme ça va se prolonger encore longtemps, à ce rythme-là j'aurai même le temps de le relire)
Dernier contact physique avec un être humain: je me souviens même plus en fait. Ah si un client collant qui m'a tapotée l'épaule le samedi avant le confinement parce que je lui avais trouvé un livre. Super.
Pochette: plus qu'un motif et c'est terminé.
Puzzle: ....
Le puzzle devient une obsession. Hier j'y ai passé pratiquement tout l'après-midi, omettant même de jouer aux Sims. Le pire c'est que je crois avancer, que je suis sur le point de finir et que, quand je me recule, je me rends compte qu'il me reste encore plein de pièces à assembler. Et, le pire ce sont toutes ces pièces que j'avais mises et qui, finalement ne sont pas à leur place et qu'il faut enlever pour remettre ailleurs. Un vrai casse-tête. Du coup je ne suis pas allée dehors hier. J'ai entendu Donna (le chien) aboyer et j'ai eu la flemme. Aujourd'hui le ciel est plus voilé, j'irais peut-être, pas sûr que la voisine se fasse bronzer.
Hier après-midi il y avait "Cyrano de Bergerac" à la télé, du coup je l'ai mis en fond. J'avais étudié "Cyrano" en seconde de mémoire et j'avais beaucoup aimé. Curieusement j'ai toujours préféré Christian à Cyrano et je m'aperçois que, malgré le temps écoulé, c'est toujours le cas: je pense sincèrement que c'est plus dramatique de manquer d'esprit, de ne pas parvenir à exprimer ses sentiments que de manquer de beauté. Ceci dit je trouve aussi touchant Cyrano et son amour malheureux pour sa cousine du coup en fait dans cette histoire c'est Roxane la précieuse que je déteste cordialement et que je trouve ridicule d'avoir besoin de mots pour tomber amoureuse. D'un point de vue beaucoup plus pragmatique, j'avais une passion pour Vincent Pérez étant jeune, mauvais calcul vous me direz parce que dans quasiment tous les films où je l'ai vu, tel un Sean Bean français, il meurt systématiquement (mention spéciale à sa tête coupée dans la "Reine Margot"). Mais bon. Force est de constater qu'hier je me suis rendue compte que mon intérêt pour lui n'était pas tout à fait mort... Riez, riez.
Sinon, vingt-sixième jour de captivité. Il ne se passe.. ben rien. Rien que des gens qui promènent leurs chiens. Pour des raisons personnelles, j'ai assez bien retenu les jours de cette semaine mais je prévois un grand flou général après Pâques. Et comme de toute évidence ce confinement va se prolonger, je risque de perdre totalement le compte. Le seul avantage c'est que je pourrai mener ma cure de sébum à son terme; Huffington Post a publié un article très sérieux avant-hier pour mettre en garde contre cette cure mais maintenant c'est trop tard, il me reste moins d'une semaine autant finir. A défaut de retrouver une vie sociale la semaine prochaine, je retrouverai mes cheveux. Ceci dit, je dois reconnaître qu'ils sont bizarrement beaucoup moins vilains et beaucoup moins gras qu'au début.
L'autre bonne nouvelle c'est que le chat a enfin calé son emploi du temps sur le mien et ne me réveille plus à huit heure du matin ni me laboure les mains à minuit parce qu'il veut jouer. Tout à fait habitué à ma présence, il semble en pleine forme. Moi-même, même si d'un point de vue moral, c'est parfois compliqué, je dois admettre que physiquement je déborde d'énergie. Si un jour je ressors de là, au moins je serai plus reposée que je ne l'ai été depuis longtemps. Je suis arrivée à un stade où je commence à sérieusement considérer l'idée de faire du jardinage et un grand ménage de printemps. Dès que j'aurais fini mon puzzle évidemment.
