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24 avril 2015 5 24 /04 /avril /2015 19:39

L02.jpg

Les vieux fourneaux

t 1 et t 2

Lupano / Cauuet

éditions Dargaud

2014

 

C'est LA bande dessinée qu'on m'a conseillée, l'une de celles qu'on a le plus vendu en fin d'année. Inutile de vous dire que j'étais curieuse de découvrir Les Vieux Fourneaux. Tout commence par un enterrement, celui de Lucette, la femme d'Antoine. Les vieux copains du couple, Emile et Pierrot viennent soutenir le veuf et font la connaissance de sa petite-fille, Sophie, célibataire enceinte jusqu'aux yeux et refusant catégoriquement de mentionner le père. Tous quatre forment un groupe des plus étranges : Pierrot est un contestataire qui désormais milite au sein d'un groupe d'anarchistes aveugles, Emile un ancien baroudeur devenu un placide résident d'une maison de retraite, Sophie a tout quitté pour reprendre le spectacle de marionnettes de sa grand-mère et son grand-père est un ancien syndicaliste dont les heurts avec son patron sont devenus légendaires. Juste après l'enterrement de sa femme Antoine fait une découverte qui l'entraîne en Italie. Ses amis se lancent à sa poursuite.

A dire vrai je suis un peu déçue. Oui, c'est drôle, oui c'est bien dessiné, mais je m'attendais vraiment à beaucoup mieux. Si le propos est irrévérencieux et les personnages originaux (des vieux sans langue de bois et à la personnalité bien affirmée) il y a quelque chose d'un peu convenu dans le propos : le capitalisme c'est mal, vive la vie de bohème et les artistes, vive les vieux qui nous apprennent plein de choses même si ce sont en fin de compte les pires. Pour tout vous avouer, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Ceci dit, beaucoup de choses m'ont fait rire : la diatribe de Sophie contre la génération de son grand-père, le vieux qui va jusqu'en Italie pour se venger de son rival et se retrouve face à un homme atteint d'Alzheimer, l'association improbable de ces trois seniors, insupportables chacun à leur manière... Ainsi Les vieux fourneaux à défaut d'être un véritable coup de coeur reste une agréable découverte.

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 15:53

L05.jpgPico Bogue

Cadence infernale

Roques/ Dormal

éditions Dargaud

2014

 

J'aime bien la BD Pico Bogue, si si je vous assure. J'ai beaucoup ri lors des premiers tomes. Mais là, je commence à me lasser. Dans ce cinquième volume on retrouve toute notre petite famille avec Pico, ses parents, sa soeur, ses amis et les amis de sa soeur.  Le fil rouge de Cadence infernale, c'est un livre d'étymologie que les enfants se refilent, qui leur permet d'apprendre de nouveaux mots et de donner lieu à des situations diverses et variées. Certaines planches font sourire il est vrai mais, pour le coup, beaucoup ont un air de déjà-vu. Peut-on consacrer cinq tomes à des personnages qui n'évoluent pas, à des gags qui se répètent et à un ton résolument gentillet et sans réelle audace ? Plus drôle certes que Cédric, Pico Bogue n'a ni la maturité des personnages de Mafalda, ni l'impertinence de Calvin et Hobbes et, si ses mésaventures étaient amusantes au début, elles commencent sérieusement à s'essouffler. Peut-être est-il temps d'évoluer quitte à prendre un risque. En effet, à vaincre sans péril...

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 15:15

L01.jpgL'arabe du futur

Riad Sattouf

Allary éditions

2014

 

Sous forme d'une bande dessinée, Riad Sattouf, l'auteur entre autres de La vie secrète des jeunes, revient sur ses premières années. Né de mère française et de père syrien, c'est un enfant blond qui va d'abord passer son enfance en Libye, puis en Syrie, deux pays alors sous les dictatures respectives de Khadafi et d'Hafez Al-Assad.

C'est rare qu'un livre me mette mal à l'aise, encore moins une bande dessinée. C'est pourtant le cas ici. Il n'y a rien de gommé et d'atténué dans cette description du monde arabe vu à travers les yeux d'un enfant : des maisons qu'on peut occuper si elles sont vides, des allocutions télé à la gloire du dirigeant en place, des immeubles jamais terminés, des pendaisons et des promenades en famille. Un univers qui contraste fortement avec les vacances passées en Bretagne auprès de la famille française. C'est un univers qui nous paraît totalement étranger, avec des touches de tendresse (la grand-mère qui sourit sans rien dire, le père qui montre à son fils comment faire tomber les fruits d'un arbre..) mais également beaucoup de violence : enfants qui jouent avec des pistolets ou livrés à eux-mêmes, tortures d'animaux, messages de haine... Toutes les contradictions d'un peuple qui se retrouvent dans le père du héros lui-même : celui qui se révèle être par ailleurs un père aimant et un homme cultivé, méprisant la bigoterie et l'obscurantisme et rêvant d'un "arabe du futur" lettré et apte à se prendre en main, celui-là même quand il se retrouve chez lui prend la défense de Khadafi ou d'Hafez Al-Assad, tient des propos haineux contre juifs et américains et fait clairement comprendre à son fils que la femme est un être inférieur. A dire vrai, j'ai trouvé ça un peu décourageant. Décourageant de se rendre compte à quel point le choc des cultures peut être brutal. Bien sûr, il s'agit de souvenirs datant de trente ans mais tout de même. C'est plutôt rude. Là où je trouve Sattouf particulièrement bon, c'est quand dans son dessin il laisse le regard s'attarder sur les détails : le père qui dit des horreurs devant la télé mais, tout ce que l'enfant note et retient, c'est sa position, la tête relevée alors qu'il est couché par terre ; les petites voitures rangées impeccablement en ligne, les motifs symétriques de l'étoile de David... Tout pour nous rappeler que c'est à travers les yeux d'un gamin de six ans que nous vivons ce récit et que ce dernier s'intéresse moins à la situation géopolitique de la Libye ou de la Syrie qu'au fait qu'il perd toujours aux petits soldats parce que ses cousins lui filent systématiquement les soldats juifs.  Cela produit un mélange détonnant entre innocence et cruauté (le dessin est doux, presque enfantin, le propos violent), entre souvenirs d'enfance assez émouvants et descriptions qui n'ont rien de complaisantes. Je suis donc sortie plus que perturbée de cette lecture, ce qui ne m'empêchera pas de lire la suite dès qu'elle sortira. 

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10 janvier 2015 6 10 /01 /janvier /2015 18:50

L08.jpgLe château des étoiles

t.1 1869 La conquête de l'espace

Alix / Alice

éditions Rue des Sèvres

2014

 

XIXe siècle. Une femme fait ses adieux à son mari et à son fils avant d'embarquer à bord d'une mongolfière. Passionnée par la science, elle a pour ambition de découvrir l'éther, une substance aux propriétés nouvelles qui ne se trouverait que tout là haut dans le ciel. Hélas pour elle, le voyage se termine mal : la mongolfière monte trop haut pour redescendre et notre héroïne meurt, faute d'oxygène, mais pas avant d'avoir fait une découverte qu'elle consigne soigneusement dans son journal de bord... Des années plus tard, son fils et son mari, qui sont toujours hantés par son souvenir, reçoivent une lettre les informant que le dit journal a été récupéré.. par l'empereur d'Autriche. Ce dernier, passionné d'astronomie, leur demande de reprendre les travaux de la défunte. Un objectif qui n'est pas de tout repos car les espions sont partout.

Théoriquement c'est de la BD. Dans la pratique, Le château des étoiles  se présente presque plus comme un roman graphique avec même des chapitres qui ponctuent l'histoire. Le scénario est construit, instructif, avec plein de références historiques et de petits discours scientifiques. Mais... comment le dire gentiment? C'est assez ennuyeux. J'avoue que déjà je n'accroche pas avec le dessin trop léché, très académique, mais c'est surtout le scénario qui m'a laissée froide : alambiqué avec, paradoxalement, un air de déjà-vu. Passé le choc des premières pages (la mort de la mère), j'ai eu du mal à entrer dans une intrigue décousue mêlant espace et XIXe siècle en une SF bâtarde. Question de goût je suppose. Toujours est-il est que l'histoire est en deux parties mais que, pour ma part, je compte m'arrêter à ce premier tome. 

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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 10:21

L02.jpgHappy Parents

Zep

éditions Delcourt

2014

 

Après Happy Sex, Happy rock et Happy Girls, Zep récidive avec la BD Happy Parents, recueil de planches mettant en scène parents et enfants dans des situations diverses et variées. Mots d'enfants, pères indignes, ados pénibles, parents hétéros ou homos, couples unis ou mères célibataires, il y en a pour tous les goûts dans ce qui est actuellement un gros succès en librairie. Il faut dire que c'est assez facile et plutôt universel. Personnellement, Zep me fait facilement rire : j'aime ses petits personnages tout en jambes et en nez pas très beaux. Happy Parents  n'a pas dérogé à la règle même si je trouve certaines planches moins drôles que d'autres : les enfants innocents qui posent des questions à leurs parents et qui les mettent mal à l'aise ou, pire, les humilient devant les autres, ça a quand même un air de déjà vu. Idem pour la "joie" des bébés qui pleurent la nuit ou l'éternel collier de nouilles de la fête des mères. Les planches qui m'ont amusée en revanche sont celles où Zep met des parents pas forcément à la hauteur : l'éternel gamin qui traumatise son enfant de deux ans en lui faisant des blagues pourries, la mère qui accompagne son ado au ciné parce qu'elle va enfin voir des films intéressants, le père trop bête pour se rendre compte que son fils est un délinquant ou encore la mère célibataire qui ne comprend pas que ses enfants sont si insupportables qu'ils font fuir son amoureux potentiel. Mention spéciale aussi à cette jolie planche un peu triste où un père divorcé mange seul la pizza qu'il a acheté pour un fils qui, finalement, a préféré passer la soirée chez sa mère... Bref, du bon et du moins bon dans une BD qui reste cependant assez consensuel et qui se présente comme le cadeau passe-partout pour Noël.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 10:21

L01.jpgLilly Sparrow contre l'apocalypse

Ced/ Ztnarf

Makaka éditions

2014

 

Dans un monde post-apocalyptique dominé par les aliens, les zombies, les machines et les hommes-crevettes, une petite fille résiste encore et toujours aux envahisseurs. Son nom? Lilly Sparrow. Agée de six ans, elle refuse de se cacher et vit tranquillement dans la ville grâce à des pièges et à sa connaissance des ennemis. Surviennent un jour deux hommes qui lui demandent son aide pour pénétrer au coeur du territoire alien. Lilly est partante... tant qu'elle peut faire la sieste et avoir son goûter à heure fixe.

Clairement parodique, Lilly Sparrow contre l'apocalypse est une bande dessinée divertissante qui met en scène un monde totalement loufoque, raillant tous les clichés des univers post-apocalyptiques ou les détournant jusqu'à l'absurde (quand on pense à une révolte des machines, ce n'est pas le grille-pain maléfique qui nous vient le premier à l'esprit). Les situations sont comiques (j'ai ri plusieurs fois devant certaines répliques) et les personnages nous deviennent vite sympathiques, que ce soit l'héroïne qui réclame une histoire avant de se coucher ou le professeur supposé sauver le monde mais incapable de se faire obéir d'une gamine de six ans. Aussi bien adaptée aux enfants qu'aux adultes, amusante, la BD n'en demeure pas moins plutôt captivante et c'est avec plaisir que je lirai la suite quand elle sortira.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 11:35

L01.jpgSherlock Holmes t.1

La BD dont vous êtes le héros

CED

éditions Makaka

2013

 

Vous vous souvenez sans doute avoir joué quand vous étiez jeunes aux Livres dont vous êtes le héros, ces livres avec, au début, une feuille de route à remplir aux dés. Une fois vos points de force, habileté, intelligence, etc. complétés, vous vous lanciez dans une quête et, en fonction de vos choix, vous alliez à telle ou telle page pour voir ce qui allait vous arriver. Et, si vous étiez comme moi, vous trichiez éhontément pour avoir une chance d'arriver au bout de l'aventure sans vous faire écraser, tuer par un monstre ou empoisonner par un traître. Allez, avouez...

C'est en souvenir du bon vieux temps que j'ai décidé de tester le concept de la BD dont vous êtes le héros, qui fonctionne sur le même principe que les livres du même nom, sauf que la préparation est plus simple. Dans Sherlock Holmes, me voilà donc propulsé dans la peau du docteur Watson. Sherlock Holmes est d'humeur facétieuse et a décidé de me confier une enquête, histoire de voir comment je me débrouille. Je me retrouve ainsi à enquêter sur le meurtre d'un écrivain célèbre. Qui est le coupable entre sa femme, son docteur, son majordome, son rival ou son éditeur?

Disons-le tout net, je ne suis pas fan du dessin. Je trouve ça plutôt grossier et le personnage de Sherlock est moche. Par contre, j'ai trouvé le principe de la BD très intéressant. En effet, quoi de mieux que des illustrations pour trouver des indices, relever des détails et observer les réactions des différents personnages? L'auteur qui plus est a eu la bonne idée de faire des courses poursuites sur plusieurs cases, tant pour faire monter le suspens que pour limiter les tricheries, et le lecteur se retrouve vite pris au jeu de l'enquête, presque déçu que cela se termine si rapidement.

Bon, et me direz-vous qu'a donné votre enquête à vous au final? La bonne nouvelle, c'est que je n'ai tué ni Sherlock ni Watson, ouf! Je suis arrivée au bout de l'histoire sans tricher. La mauvaise nouvelle c'est que je n'ai pas trouvé le coupable, qu'un homme est mort à cause de moi et que, sur les vingt points et plus requis pour être un "bon" détective, je n'en ai obtenu... que huit. Oui je sais. Je retourne m'entraîner et, d'ici là, ne me confiez pas votre prochaine enquête.

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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 12:05

L02.jpgMicrocosme

Manu Larcenet

Les Rêveurs

2014

 

En BD, j'avoue être du style minimaliste et préférer aux oeuvres les plus complexes et les plus léchées des petits bonhommes rigolos. On est ainsi... J'ai un peu honte de l'avouer mais, en dehors des BD de Mafalda (et de celles de mon frère bien entendu) ma première collection a été celle du Fond du bocal où, pendant plusieurs tomes, des poissons rouges discutent en tournant dans leur bocal. Inutile donc de vous dire que la dernière BD de Larcenet, Microcosme était pour moi, puisque les héros de cette BD sont des taches d'encre, des petites cellules qui vivent leur vie sous forme de courts sketchs. Les mâles s'appellent tous Jean-Jacques et les femelles s'appellent  toutes Brigitte. Il y a ceux qui sont cancéreux et ceux qui ont le sida; ceux qui sont dépressifs et ceux qui ont déjà franchi le cap en se tuant, devenant des taches fantômes. Il y a le Jean-Jacques tueur en série et le Jean-Jacques qui s'est fait larguer par Brigitte qui le trompe avec Jean-Jacques. Il y a celui qui postule à Jean-Jacques Emploi et le Jean-Jacques barbu qui annonce la fin du monde...

Amateurs de bon goût, passez votre chemin car les gags de Microcosme sont vraiment loin d'être toujours très fin (doux euphémisme) et l'humour noir de l'album sombre parfois dans le vulgaire. Ceci dit, pour ceux qui sont moins délicats l'album reste très drôle. Personnellement, j'apprécie le graphisme et ces petites taches me font bien rire ainsi que les situations absurdes qu'elles rencontrent. Ah le Jean-Jacques tueur en série ou le Jean-Jacques chômeur... Si Microcosme ne restera pas forcément dans les annales, il procure en tous cas un agréable moment de détente.

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20 avril 2014 7 20 /04 /avril /2014 12:31

L01.jpgLe Soufflevent

t.1 : New Pearl Alexandrie

Andoryss/ Collette

éditions Delcourt

2014

 

Sacha est un jeune pilote de l'aéropostal qui ne demandait rien à personne jusqu'au jour où l'un de ses collègues débarque avec à bord de l'avion deux passagers clandestins: une jeune fille nommée Coline et son chat Typhon, une créature ailée douée qui plus est de la parole. Coline veut se rendre à Alexandrie pour faire breveter une étrange invention, héritage de son père disparu récemment, un objet qui a la capacité de déclencher des tempêtes... Malheureusement les militaires sont à ses trousses, bien déterminés à s'approprier cette invention. D'abord réticent, Sacha se laisse convaincre par la jeune fille et son compagnon et accepte de les aider. L'occasion pour lui d'en apprendre un peu plus sur l'histoire d'une gamine pas comme les autres.

Courses-poursuites, créatures et objets de science-fiction rythment cette bande dessinée sans prétention mais intéressante, mettant en scène un univers futuriste décalé et des personnages plutôt attachants. Tous les amateurs craqueront je pense pour le chat ailé. Bon, la fin de volume est assez prévisible et l'histoire pour l'instant reste à l'état d'ébauche mais c'est un début de série prometteur, avec des effets de couleurs que, pour ma part, je trouve assez réussi. J'aime aussi le dessin lisible mais soigné et l'ambiance sombre qui au demeurant peut convenir à des lecteurs plus jeunes. En bref, une agréable surprise. Il ne reste plus qu'à attendre la suite....

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 12:01

L07.jpgFaut qu'on y aille sinon on va louper le dernier drakkar

Muzo

éditions l'Association

2014

 

Comment faire une note avec du rien ? C'est l'exercice que je vous propose aujourd'hui puisque je vais vous parler d'une bande dessinée spécialiste du sujet.

Faut qu'on y aille sinon on va louper le dernier drakkar est supposé être une BD humoristique sur les affres de la création ou, en clair, comment créer une BD quand on n'a pas d'idées. L'auteur vous explique donc sous forme de planches comment créer des phylactères, comment trouver son personnage-clé et un titre, comment développer une intrigue, etc. Enfin, là je suis charitable avec le etc. car, en fait il n'y a pas grand-chose à ajouter. Je suis mauvais juge en matière de dessin aussi je ne me permettrai aucune remarque là-dessus si ce n'est que, si les vikings m'ont fait sourire, j'ai un peu plus de mal avec la vulgarité de certaines pages. Mais bon, je ne ferai pas de commentaires. En revanche, l'album lui-même est un peu un foutage de gueule pour parler vulgairement à mon tour : imaginez un roman où l'auteur vous expliquerait qu'en fait il a pas d'idées mais qu'il peut faire ça, ça ou ça. Au bout d'un moment si vous êtes comme moi vous vous impatienterez et aurez une bonne envie de lui balancer un parpaing à la tête en lui hurlant "Mais pourquoi écrire un roman si tu n'as rien à dire?!". Là, c'est le même principe appliqué à la bande dessinée: je suis dessinateur, je n'ai absolument pas la moindre idée mais je me dis qu'avec mon talent et quelques légendes, je vais pouvoir sortir un album ni vu ni connu. Les éditions de l'Association ont qualifié Faut qu'on y aille sinon on va louper le dernier drakkar de "fantaisie"; vu son prix et son contenu je serais plutôt tentée de le qualifier de "belle arnaque" mais bon il y en a bien qui s'extasient devant des ouvrages de Sollers ou des toiles monochromes, alors pourquoi pas une fantaisie à douze euros...

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